EI-Technologies s’engage pour humaniser ensemble le digital
Pour la deuxième fois, EI-Technologies réunit ses parties prenantes autour d’un débat essentiel : quelle est la place de l’humain à l’heure de la transformation digitale ? Une rencontre animée par Pierre-Henri de Menthon, Directeur délégué du magazine Challenges.
EI-Technologies, figure de proue d’un digital plus humain
Un mardi soir de novembre, le 28 exactement. Tenue de ville, coupes de champagne, poignées de mains. Ils sont environ 200 à se presser dans la salle de conférence du prestigieux Automobile Club de Paris, Place de la Concorde, dans le 8ème arrondissement. Parmi eux, les clients et partenaires d’EI-Technologies, mais aussi des universitaires ou des journalistes. Leur point commun ? Tous s’intéressent à comment rendre le digital plus humain, le thème de cette soirée. Après le succès du coup d’envoi au Fouquet’s en février dernier, EI-Technologies, sous l’égide de son président Béchara Raad, continue d’impulser la réflexion essentielle de la place de l’humain dans un monde digitalisé. Pour ce faire, il s’est associé avec l’Institut Vaugirard-Humanités et Management, dirigé par le philosophe Marc Grassin, afin de concevoir un Livre Blanc intitulé « Digital & Humanisme, une nouvelle opportunité pour les entreprises ? », fruit de plusieurs ateliers de praticiens ayant réuni opérationnels, universitaires et d’un comité de rédaction courant 2017. Autour de ce projet, une centaine de personnes, venues de plus de 15 entreprises différentes, pour donner naissance à cette publication, distribuée à tous les convives de la soirée.
Placer l’humain au cœur
« Il m’a initié à l’humain ». C’est par cette boutade que Béchara Raad rend hommage à son ami Gérard Ferrera, Président du Groupe Humaneo, qui avait participé aux échanges du Fouquet’s en février dernier. Sur l’estrade, aux côtés de Pierre-Henri de Menthon, modérateur d’un soir, six top managers de secteurs différents – autant de façon de pressentir le lien humain & digital- et bien sûr le philosophe Marc Grassin.
En guise d’introduction est projetée une vidéo présentant les théories du physicien américain Michio Keku. Dans la salle, on entend murmures et ébahissements, surtout lorsque le « futurologue » prédit que l’Intelligence Artificielle va dépasser l’industrie mobile, puisque, déjà en Biotech, elle sait prendre en compte émotions et sentiments, alors que « le cerveau reste aujourd’hui la seule partie du corps humain non digitalisée » … L’Intelligence Artificielle pourrait-elle être la meilleure, mais dernière invention de l’Homme ? Le décor est planté, le débat peut commencer.
Le digital comme opportunité ?
Le digital, opportunité ou risque pour l’humanisme ? Muriel Barneoud, Directrice de l’engagement sociétal du Groupe La Poste, a un avis très tranché : « le digital, c’est la mort ! » Et développe : « le passage de la diligence au train, puis du train à l’avion n’ont pas impacté en profondeur notre métier : c’est un processus qui se modernise. Mais avec le digital, nous sommes touchés dans notre propre raison d’être ». Avec Amazon comme « premier concurrent, mais aussi premier client », l’enjeu pour le « Groupe préféré des Français » est de repenser son infrastructure et diversifier sa palette d’offres, comme avec le lancement du nouveau service de proximité « Veiller sur mes parents », pour prévenir l’isolement des seniors, via une application. « Pour nous, le digital, c’est un outil », synthétise Muriel Barneoud. Olivier Derrien, Directeur France et vice-Président Europe du Sud de Salesforce, le partenaire Platinum de EI-Technologies, est lui venu pour parler d’humanisme plutôt que de digital : « le digital a été adopté à la maison avant de l’être en entreprise. De facto, puisqu’il n’y a pas d’expérience client sans motivation des employés, il a innervé et transformé l’entreprise. »
Le collaborateur au centre
Deux maîtres mots : confiance et sens. Corinne Dajon, Directrice des Systèmes d’Informations de AG2R La Mondiale, approuve : « on ne raisonne plus en termes d’outils. Maintenant, il faut donner du sens aux usages ». Pour cela, elle préconise de « décloisonner l’information », en proposant des formations et coaching en interne, via des MOOC par exemple, pour que chacun soit un acteur responsable du digital. Et surtout, « ne pas banaliser l’agile », mais laisser à chaque collaborateur la possibilité de prendre part à de nouvelles logiques. Même son de cloche du côté de Nada Fayçal, Directrice de clientèle chez Axa, pour qui l’enjeu de l’agilité est de « donner à chaque collaborateur la responsabilité d’utiliser ses propres méthodologies pour résoudre un problème », pour apprendre « à savoir gérer l’inconnu » – la meilleure réponse à la « peur de se faire ubériser » -.
Penser le futur « vivre ensemble »
L’ubérisation, Jean-Claude Puerto, président de Ucar, la connait bien. Sa société de location de véhicules a dû faire face à la « révolution de la mobilité », menée par les disrupteurs du marché comme Blablacar. Pour lui, la vraie question qu’il faut se poser aujourd’hui, c’est quel « vivre ensemble » nous souhaitons construire dans le monde ultra digitalisé de demain. « La manière dont on gère l’économie du partage –via une plateforme mondialisée, ou un service de proximité- va avoir un impact sur l’harmonie sociale de demain ». Jean-Yves Lépine, Directeur de la Relation Client chez Dalkia, acquiesce : « avec la transformation digitale qui délocalise la plupart des activités, le local devient plus important que le national ». Un lien social à repenser donc, qui impacte particulièrement le secteur de la santé. Pour Marc Lo Bono, Directeur général de Viamedis Santé, le digital, avec les objets connectés qui seront en mesure de reporter nos données de santé à tout moment, a pour conséquence une vraie transition médicale, et derrière, des questions éthiques fondamentales : la prévention oui, mais comment préserver les données personnelles ? Pour Marc Grassin, non seulement « il n’y a pas d’objet technique par essence humaniste », mais l’humanité se définit par les relations. Il est donc temps de s’interroger sur quel type de lien l’entreprise de demain souhaite créer, avec ces nouveaux outils. Son rôle ? Donner du sens oui, du sens aux responsabilités, aux relations, mais aussi aux valeurs. Valeurs qui, avant tout, désignent « des préférences ».
EI- Technologies, une entreprise engagée
Cette préférence à l’humain, EI-Technologies l’a inscrite dans son ADN, accordant une importance particulière au bien-être de ses salariés, en témoigne la nomination récente d’un Chief Happiness Officer. Pour clore le débat, Béchara décerne le Prix de la plus belle photo digitale (et humaniste !) à Benjamin Ordekyan, Responsable commercial chez EI-Technologie, récompensant sa composition sur papier glacé qui met en scène un groupe de personnes, smartphones sur la poitrine, affichant un cœur pourpre sur l’écran. Une autre illustration aurait pu également être récompensée : celle du flyer de l’événement, représentant une empreinte « digitale » composée d’hommes et femmes. Qui a dit que le digital n’était pas humaniste ?