AppExchange : à chaque besoin sa solution

L’AppExchange, magasin de composants et solutions Salesforce, compte 4 700 applications, qui ont déjà fait l’objet de 9 millions d’installations. Ces solutions couvrent des champs d’activité multiples, de la finance au service client, ou encore du marketing aux ressources humaines, faisant d’AppExchange la première place de marché d’applications d’entreprise distribuées en mode SaaS. Comme le souligne Pascal Ruby, directeur du recrutement des ISV pour l’Europe chez Salesforce, « l’AppExchange permet à l’ensemble de nos clients de trouver une application dans le cloud qui supporte n’importe lequel de leurs processus métier en complément des solutions Salesforce ». Une affirmation implicitement confirmée par l’ensemble des plus grosses entreprises du Fortune 100, qui font toutes usage de l’AppExchange, et par 90 % de celles du Fortune 500.

Pourquoi une cartographie ?

L’AppExchange est structurée selon 12 grandes familles de produits Salesforce et 15 verticaux qui permettent de filtrer les applications publiées. Pour autant, il n’est pas toujours aisé pour les entreprises de s’y retrouver, notamment lorsqu’elles souhaitent répondre à un besoin précis dans un temps réduit. En effet, « l’écosystème de solutions présentes sur l’AppExchange est extrêmement riche », confirme Guillaume Riveret, Partner chez EI-Technologies. Pour gagner en lisibilité, EI-Technologies a recensé l’ensemble des solutions les plus pertinentes sur le marché français, ainsi que les ISV les plus représentatifs, afin d’en faire une cartographie à la disposition du public.

Une sélection des ISV présents sur le marché français

Comment cartographier l’AppExchange pour faire ressortir les solutions à haute valeur ajoutée pour le marché français ? L’idée était d’identifier les solutions répondant à des problématiques précises : EI-Technologies a donc opté pour une segmentation en trois grands groupes eux-mêmes découpés en sous-groupes. Le premier ensemble est consacré au secteur de l’industrie et couvre des activités telles que la logistique, la banque, ou le tourisme. Le deuxième groupe de la cartographie répond cette fois à des besoins métier : marketing, vente, service client, ressources humaines, ou finance, par exemple. Le dernier ensemble regroupe, quant à lui, des problématiques communes aux différents métiers de l’entreprise. Il peut s’agir ici d’applications de reporting, de gestion et de génération de documents, ou bien de DevOps et DataOps, ces dernières thématiques rencontrant un succès grandissant auprès des ISV et de leurs clients.

Une cartographie à évolution rapide

Lors de la 1ère édition d’AppInnovation, EI-Technologies inaugurait sa cartographie recensant 200 ISV et plus de 150 applications. « Lors de la mise à jour de la cartographie, nous avons été extrêmement surpris de constater que 500 ISV s’adressaient désormais au marché français », avoue Guillaume Riveret. Pour Pascal Ruby, cette appétence des éditeurs indépendants à publier sur l’AppExchange s’explique par la plateforme Salesforce en elle-même : « Toutes les applications disponibles sur l’AppExchange fonctionnent naturellement avec la plateforme Salesforce et partagent un ensemble de services logiciels standardisés et gérés par Salesforce ». EI-Technologies a également pu noter l’enrichissement de l’offre d’applications portant sur certaines thématiques, comme la génération de documents, sujet sur lequel des opérateurs français se sont récemment positionnés. D’autres sujets, en revanche, tels le DevOps et le DataOps, ont véritablement émergé, suivant en cela l’évolution de la maturité des clients Salesforce et leurs besoins croissants en outils perfectionnés. Sur chacun de ces thèmes, les partenaires conseil sont présents pour accompagner les clients de Salesforce dans leurs choix d’application. « Chez EI-Technologies, nous échangeons tout d’abord avec nos clients pour obtenir une compréhension parfaite de leur métier et de leurs besoins. Ensuite, grâce à la cartographie et à l’écosystème Salesforce-ISV, nous sélectionnons les solutions à même de leur apporter la plus haute valeur ajoutée », conclut Guillaume Riveret.